UN FILM DE ET AVEC
AVEC
KARL MALDEN & KATY JURADO
AU CINÉMA
LE 15 MARS 2017
EN VERSION RESTAURÉE HD
SYNOPSIS
Sonora, un village mexicain, en 1880. Rio et Dad Longworth pillent la banque locale et fuient, poursuivis par les Rurales. Le cheval de Rio est atteint par une balle, et Dad poursuit sa route après avoir promis à Rio de revenir avec une autre monture. Mais il ne tient pas sa parole...
Un chef-d’œuvre incandescent et torturé,
à l’image de son auteur et acteur principal.
"Un chef-d’œuvre malsain et lumineux"
La seule réalisation de Brando oppose un captivant voyou (lui-même) à la brutalité de l’homme qui l’a trahi. Cet étrange western où Marlon utilise la femme et la fille de son ennemi pour le démolir est totalement masochiste. Car ce que le héros ne peut supporter n’est pas d’avoir été trompé, mais de s’être trompé en ayant donné son amitié à une ordure. Loin d’être une vendetta, sa vengeance sera un long calvaire destiné à expier cette erreur. Brando ne pourra plus tourner : budget dépassé de quatre millions de dollars, temps de tournage passé de deux à six mois, cinq heures de projection ramenées à deux heures vingt. Unique dans tous les sens du terme, c’est un chef-d’œuvre malsain et lumineux.
Jacques Grant, Le Guide du Cinéma Chez Soi / Télérama
Presse et distribution
FILMS SANS FRONTIÈRES
Christophe CALMELS
70, bd Sébastopol - 75003 Paris
Tel : 01 42 77 01 24 / 06 03 32 59 66
Fax : 01 42 77 42 66
Email : distrib@films-sans-frontieres.fr
FICHE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE
Un film de Marlon Brando
Avec :
Marlon Brando – Rio
Karl Malden – Dad Longworth
Katy Jurado – Maria Longworth, sa femme
Pina Pellicer – Louisa, leur fille
Ben Johnson – Bob Amory
Slim Pickens – Lon Dedrick, assistant du shérif
Larry Duran – Chico Modesto
Sam Gilman – Harvey Johnson
Timothy Carey – Howard Tetley
Miriam Colon – « Redhead »
Elisha Cook Jr. – Carvey
Rodolfo Acosta – Capitaine de la police mexicaine
Ray Teal – Barney
Hank Worden – Doc
Réalisation : Marlon Brando
Scénario : Sam Peckinpah, puis Calder Willingham, puis Guy Trosper,
d'après un roman de Charles Neider
Montage : Archie Marshek
Photo : Charles Lang, VISTAVISION
Musique : Hugo Friedhofer
Costumes : Yvonne Wood
Producteur : Franck Rosenberg
Distribution : Films Sans Frontières
141 min. – Etats-Unis – 1961 – DCP 2K– Technicolor – 1.85 :1 – Mono – Visa N°24750
"Comme ses personnages, Brando a plus d'un profil."
Avec son film, Brando exorcise le personnage de sa jeunesse dans l'Équipée sauvage, celui qu’on a voulu faire de lui et qui existe imparfaitement dans le film de Benedek. Il se révèle mieux que n’ont su le faire les autres, et symbolise toute une génération de marginaux, rebelles et renfermés sur eux-mêmes, mais capables d’ouverture et d’amour. Nous ne sommes pas loin des hippies. L’amour pourrait l’intégrer… Si les valets de la société ne cachaient pas leur autre profil. Il faut souligner la splendeur visuel du film, la lenteur de son rythme qui rappelle le cinéma japonais, les retrouvailles poétiques (la présence de l’océan, le vieux chinois du village de pêcheurs, le costume noir de Rio, sombre Hamlet méditant sur la vengeance), qui mettent en évidence la personnalité de l’acteur réalisateur. Jusqu’aux explosions de violence qui rappellent les accès de fureur d’Un tramway nommé désir. Il faut noter enfin le romantisme et le lyrisme des scènes d’amour, la tendresse et la pudeur des rapports amoureux, la maîtrise avec laquelle est menée la poursuite dans les dunes, l’ironie et la distance que s’accorde ce prince de l’égotisme.
Comme ses personnages, Brando a plus d’un profil. Et son film renvoie les diverses facettes à l’infini, comme un jeu de miroirs.
Marlon Brando, François Guerif (Ed. PAC)