QIU JU, UNE FEMME CHINOISE

 

UN FILM DE ZHANG YIMOU

 

Festival de Venise 1992 

LION D'OR

Prix d'interprétation féminine

 

« Un miracle de l'art et de la liberté !»

LeFigaro

 

« Qiu Ju rétrospectivement apparaît aujourd'hui comme le point d'orgue de l'oeuvre de Zhang Yimou !»

Michel Ciment

 


SYNOPSIS


Qinglai, le mari de Qiu Ju, a été humilié publiquement par Wang Tang, le chef du village. Ce dernier est prêt à les dédommager mais Qiu Ju refuse l'argent et veut obtenir des excuses. Pour y parvenir, elle va remonter tous les échelons de la justice chinoise, allant de tribunal en tribunal, jusqu'à la Cour Suprême, car à ses yeux l'honneur n'a pas de prix...



« Avec Qiu Ju, je désirais changer de style et j’ai au départ davantage concentré mon attention sur l’histoire que sur les personnages. Je l’ai située en Chine du Nord, le pays où je suis né et dont je connais les us et coutumes, car le problème n’était pas juste de raconter une histoire, mais de savoir comment les personnages bougent, comment ils mangent, comment ils parlent… Ce qui arrive à Qiu Ju est quelque chose de très ordinaire en Chine. On ne sait jamais à qui l’on doit parler, ce que l’on doit faire, où l’on doit aller. Au départ, la plupart des problèmes ne sont pas importants, ils le deviennent par le simple jeu du système bureaucratique, par les épreuves que vous traversez. Avec ce film, je voulais dire que chaque Chinois – et pas seulement les paysans – doit faire la même chose : se battre pour obtenir gain de cause et se découvrir soi-même dans le processus qu’il a engagé pour atteindre son but. Revendiquer, c’est le début de la démocratie.  » Zhang Yimou (1992) 



« L’action se situe dans une Chine bien réelle, une Chine au quotidien où Zhang Yimou film avec autant de bonheur l’isolement des campagnes que le grouillement des villes. Il le fait avec un sens descriptif certain, en images simples mais très belles, rehaussées de touches colorées. La narration répétitive, s’enrichit chaque fois d’éléments nouveaux dans sa description d’une justice bancale. Loin d’être un drame réaliste, le film devient, par la grâce d’une mise en scène vive et inventive, une comédie drôle et cocasse – même si elle apparaît parfois douloureuse, tant le personnage de Qiu Ju est attachant. Cette femme chinoise représente magnifiquement la condition féminine par son énergie, son courage, sa générosité, sa détermination, par son obstination à tout simplement vouloir la reconnaissance de la dignité de l’être humain. Boudinée dans ses vêtements de paysanne enceinte, elle force la sympathie. Gong Li, absolument remarquable, fut très justement récompensée par un prix d’interprétation au Festival de Venise 1992. Quant au film, il obtint le Lion d’Or. » Claude BOUNIQ-MERCIER, Le Guide des Films (Ed. Robert Laffont)

 

 

« Sournoisement novateur, Qiu Ju marque l’irruption de la leçon Rossellini dans le cinéma chinois. » J.M., Cahiers du cinéma n°463 (Janvier 1993)

 

« À la manière des néo-réalistes italiens, Zhang Yimou mêle comédiens professionnels et non-professionnels et tourne en éclairages naturels. Plus audacieux encore, il laisse Gong Li, méconnaissable, engoncée dans ses vêtements de paysanne, parlementer avec d’authentiques bureaucrates, puis il film la scène à leur insu. Entre documentaire et fiction, le résultat est un témoignage exemplaire du dysfonctionnement des appareils d’Etat aux niveaux local et régional. Qiu Ju est aussi une satire féroce que les autorités chinoises n’ont guère appréciée. Gong Li obtint le Prix d’interprétation au festival de Venise. » Frank GARBAZ, Télérama

 

« Une grande première dans l’œuvre du cinéaste de Pékin, si généralement esthétique dans la dramatisation de forme et des couleurs intimes autour de personnages tragiques hautement traditionnels. Cette fois, l’objectif de Yimou prend le large, sous le manteau. Gong Li, qui est la seule à savoir où est cachée la caméra, se fond dans la foule sans acteur (90% de non professionnels). Elle est le conducteur irrésistible, magique, de cette chronique néo-réaliste, pimpante, ironique et légère qui dénonce les vices de l’immobilisme national dans la Chine d’hier et d’aujourd’hui, laquelle, par ailleurs, nous livre son âme profonde. Un chef-d’œuvre. » Anne de GASPERI, Le Quotidien de Paris (11.12.1992)

 

« Qiu Ju, une femme chinoise, qui a reçu un Lion d'or mérité au Festival de Venise, est une fable tragi-comique, et aussi un formidable portrait de femme engagée dans une lutte sans merci pour obtenir justice. » Jean-Michel FREDON, Le Monde (10.12.1992)

 


Presse et distribution

 

FILMS SANS FRONTIÈRES

Christophe CALMELS

70, bd Sébastopol - 75003 Paris

Tel : 01 42 77 01 24 / 06 03 32 59 66

Fax : 01 42 77 42 66

Email : distrib@films-sans-frontieres.fr


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FICHE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE 


Réalisé par

Zhang Yimou

 

Avec :

 

Gong Li

Qiu Ju

 

Peiqi Liu

Wan Qinglai

 

Liu Liuchun

Meizi, la soeur de Qinglai

 

Quesheng Lei

Wang Shantang, chef du village

 

Zhijun Ge

Officier Li

 

 

 

*

Scénario

Li Hueng

D’après le roman de

Yuan Bin Chen 

 

Directeur de la photographie

Xiaoning Chi

Hongyi Lu

Xiaoquin Yu

 

Montage 

Yuan Du

 

 

Costumes

Huamiao Tong

 

Musique

Zhao Jiping

 

Distribution

Films Sans Frontières

 

Durée : 1h41 / Chine / 1992 / Visa N° 81653

DCP 2K / VOSTF / 1.78:1 / Couleur / Stéréo 2.0